Pratique de la mélodie à la guitare
Contexte tonal Rock / Blues Vol.1
Sommaire
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NOTIONS FONDAMENTALES
Cette section regroupe toutes les notions théoriques employées dans la méthode, qui serviront de guide et de support à la pratique dans les sections suivantes, et d'outils pour l'analyse des solos proposés dans la méthode.
Le chapitre 1., matériel mélodique, est consacré à la description de l'alphabet musical et son organisation mélodique, à savoir les échelles, gammes, modes, arpèges d'accords. C'est la matière mélodique élémentaire qui va être structurée par la suite en vocabulaire musical. Ce chapitre fixe la terminologie, la définition et la notation de cette matière mélodique, avant son application et sa pratique par les exercices des chapitres suivants.
Pour l'instrumentiste, il est nécessaire de voir comment ces structures mélodiques se matérialisent sur l'instrument, soit ici le manche de la Guitare. C'est le propos du chapitre 2. qui décrit et analyse ces matérialisations sous forme de divers diagrammes, représentant la géométrie du stock de notes, c.-à-d. la position relative des notes. Pour la pratique, il est impératif de bien mémoriser ces diagrammes. Les représentations graphiques, les numérotations et descriptions des procédés mnémotechniques constituent une aide pour cette mémorisation.
Un solo est formé de lignes mélodiques plus ou moins longues et complexes, et il est important de bien saisir leurs relations avec la progression d'accords. Le chapitre 3. décrit dans un premier temps l'interaction entre les changements d'accords de cette progression et les notes cibles de ces lignes mélodiques, qui forment leurs structures respectives, appelées ici rythme harmonique. Les lignes mélodiques, « mots » musicaux, seront ensuite décrites selon leur position par rapport à ces changements d'accords, définissant leur « forme narrative » et leur dynamique associée. Puis on analysera le « corps », la matière sonore de ces formes narratives, résultante des 4 plans mélodique, harmonique, rythmique et métrique. On a ainsi une description générique du vocabulaire, des mots musicaux. Ceux-ci constituent les éléments d'une syntaxe, c'est-à-dire un agencement de mots (ici lignes mélodiques), et le chapitre terminera par une description des syntaxes de base et leurs différents procédés de développement.
Un mot mélodique n'utilise qu'une fraction du stock de notes disponibles. Le chapitre 4. décrit les 3 formes ou principe de sélection: la note seule, la gamme et l'arpège d'accord. À partir de cette sélection, simple suite de notes qui forme la structure mélodique du vocabulaire, on analysera les différents procédés de développement mélodique qui permettent de produire facilement d'innombrables variantes de cette structure, tant sur le plan extensif (extension de la ligne mélodique, complexification de sa pente) que sur le plan intensif (poids musical augmenté ou atténué de ses différentes notes) grâce aux effets de jeu propre à la Guitare. -
1. Matériels mélodiques
Une progression d'accords et l'improvisation sur celle-ci, sont toujours fondées sur un matériel mélodique défini, sélection de notes sur l'ensemble des notes possibles de l'instrument utilisé. Dans ce chapitre, on verra comment sont constitués ces différents matériels, sélections variables en nombre de notes et en structure d'intervalles, définissant chacune leurs caractéristiques musicales.
A - Echelles
B - Gammes majeures
C - Chiffrage
D - Intervalles
E - Échelle pentatonique majeure
F - Modes
G - Échelles Blues
H - Échelle mixo-dorienne
I - Arpèges d’accords -
2. Diagrammes des matériels
Une fois les matériels mélodiques théoriquement analysés, il s'agit de décrire comment ceux-ci se matérialisent concrètement sur le manche. Ces matériels prennent la forme de diagrammes variés, plus ou moins complexes, mais présentant des régularités et des structures qui permettent de les mémoriser plus facilement. Le passage des structures mélodiques, étudiées au chapitre précédent, aux structures de diagrammes permet de passer à la pratique sur l'instrument.
A - Organisation des hauteurs
B - Diagrammes de l’échelle heptatonique
C - Diagrammes de l’échelle pentatonique
D - Relation diagrammes hepta – diagrammes penta
E - Diagrammes des échelles Blues majeure et mineure
F - Diagrammes de l'échelle mixo-dorienne -
3. Vocabulaire: formes narratives
Les structures mélodiques et leurs diagrammes correspondants, vus aux chapitres précédents, ne sont que des stocks de notes possibles. Le prélèvement ou sélection de notes sur ces stocks va constituer le vocabulaire de l'improvisation. Ce vocabulaire prendra des formes ou fonctions narratives différentes selon sa position par rapport aux changements d'accords de la progression. Enfin, chaque forme ou fonction narrative a un « corps musical », qui résulte concrètement de sa mise en forme sur les plans mélodique, rythmique, harmonique et métrique.
A - Progression d'accords
B - Rythme harmonique
C - Formes narratives
D - Les 4 plans musicaux
E - Combinaisons et variations des 4 plans musicaux
F - Syntaxe de base
G - Développement de la syntaxe de base -
4. Vocabulaire: contenu mélodique
Ce chapitre décrit les 3 types de sélection de notes sur les stocks possibles, sélections qui constituent la structure mélodique des formes narratives vues au chapitre précédent. Ces structures vont pouvoir être développées sur le plan mélodique: développement extensif qui étend et complexifie la pente linéaire de la sélection; et développement intensif qui atténue ou intensifie le poids musical des notes de la sélection. Développement extensif et intensif permettent de créer un vocabulaire riche et varié à partir de structures simples.
A - Note, Gamme et Arpège
B - Développement mélodique extensif
C - Développement mélodique intensif -
VOCABULAIRE ROCK
Sur la base des notions fondamentales étudiées à la section précédente, il s'agit maintenant de construire un vocabulaire simple que l'on complexifiera et enrichira au fur et à mesure. Cette section reprend tour à tour les 3 types de sélection mélodique déjà décrits.
La sélection la plus simple est la note seule, faisant fonction de Note Guide, c.-à-d. de charpente de la mélodie (improvisée ou non). Elle peut être développée extensivement par des broderies et surtout intensivement par les effets de jeu de la Guitare sous la forme d'appogiatures, les Notes Guides étant le lieu privilégié d'un renforcement intensif. Cette note seule peut être utilisée sous les 3 formes narratives déjà analysées.
La gamme comme suite quelconque de notes conjointes est le second type de sélection, permettant de développer les notes seules. En prenant pour base la gamme pentatonique, ce chapitre propose d'abord des exercices préparatoires: parcours linéaire et brisé de la gamme, développement mélodique avec des approches, techniques des différents effets de jeu sous forme de liaisons et d'appogiatures. Les techniques de bends sont particulièrement développées en proposant les principaux enchaînements sur tous les diagrammes pentatoniques.
Une fois familiarisé avec la gamme et ses doigtés, il s'agit de prendre une structure mélodique simple et de a développer à l'aide des procédés mélodiques vus à la section Notions fondamentales (voir page 38 et suivantes). À partir d'une signalétique simple, notation condensée de ces procédés, on visualise la structure mélodique de base et ses développements possibles, suivant les différentes étapes suivantes: structure mélodique → choix des notes à développer → choix du procédé de développement → choix de la division des temps → choix du rythme → choix du phrasé. Après des exercices préliminaires systématiques, on peut mettre ces lignes mélodiques sous les formes narratives Annonce, Commentaire et Pont. On trouvera de nombreux exemples dans les deux divisions binaires des temps: par 2 et 4.
Cette gamme pentatonique de base peut être enrichie par l'ajout progressif des degrés 4 et 7 de la gamme heptatonique. Cet ajout se fait de différentes manières mélangeant plus ou moins intimement ces degrés à la gamme pentatonique. On obtient alors des variations de sonorité intéressantes.
Troisième type de sélection, l'arpège est une expression mélodique plus verticale, celui-ci contenant des intervalles de 3ce . Par définition, la gamme heptatonique contient tous les arpèges des accords de sa tonalité; de même, le diagramme de cette gamme contient ceux de tous les arpèges. On trouvera dans ce chapitre, le tableau des arpèges de tous les accords de la gamme pour les 5 diagrammes/positions sur le manche. À partir du diagramme d'un arpège simple de 3 ou 4 notes, on pourra l'étendre linéairement par les aigus ou les graves, le jouer selon des parcours brisés plus complexes, et le développer par des notes de passage et des broderies. L'interprétation de l'arpège avec des liaisons, notamment des bends (développement intensif) intègre bien l'arpège dans un phrasé Rock.
Comme pour la gamme, l'arpège est ensuite mis en forme narrative, et développé suivant la syntaxe spécifique à chacune de ces formes. On trouvera le tableau des résolutions pour la forme Annonce, celui des enchaînements d'arpèges pour la forme Commentaire. De nombreux exemples détaillent les différentes possibilités. -
1. Notes seules (notes guides)
Contenu mélodique le plus simple du vocabulaire, la note seule à fonction Note Guide constitue la charpente de l'improvisation. Ses différents développements, extensifs et intensifs, très fréquents, lui donnent plus de poids musical, et ainsi structurent mieux l'improvisation. Les effets de jeu de la guitare se concentrent donc surtout sur les notes seules. Ses formes narratives, très simples, pourront par la suite être enrichies en utilisant des portions de gamme, vocabulaire traité dans le chapitre suivant.
A - Matériel mélodique
B - Formes narratives -
2. Gammes penta/hepta
Basé sur une suite linéaire de quelques notes de la gamme, ce vocabulaire peut être considérablement enrichi extensivement par les différents développements mélodiques que l'on peut appliquer sur ses diverses notes, complexifiant l'allure générale de ses pentes mélodiques. Les effets de jeu sont surtout utilisés pour un phrasé legato (lié) à base de bends et hammer/pull-off. Les formes narratives seront ici mises en forme rythmique exclusivement sur la base d'une division des temps par 2 et 4, les plus simples et fréquentes.
A - Matériel mélodique
B - Formes narratives -
3. Arpèges d'accord
Le vocabulaire basé sur les arpèges suit de très près la structure harmonique de la progression. Cependant, pour éviter une plate duplication de la progression d'accords, les arpèges sont souvent développés par des approches, broderies et notes de passage qui le font tendre vers la forme gamme vue précédemment, qu'accentue encore un phrasé lié avec des bends, etc. Le mélange d'une improvisation verticale (arpège) et horizontale (gamme) est particulièrement efficace, évitant la monotonie de l'une et de l'autre.
A - Matériel mélodique
B - Formes narratives -
VOCABULAIRE BLUES
Le vocabulaire Blues, comme celui pour le Rock, a pour base la gamme pentatonique. Mais son développement mélodique va suivre une voie différente: au lieu de tendre vers la gamme heptatonique, le vocabulaire Blues va se développer par un mélange de pentatoniques mineure et majeure, exprimant l'ambiguïté modale caractéristique du Blues.
En Blues, la gamme de base est la pentatonique mineure. La tonalité choisie ici étant en La, relative mineure de Do majeur (tonalité choisie pour le vocabulaire Rock), on se retrouve avec les mêmes notes et les mêmes diagrammes. On pourra donc reprendre tous les développements extensifs et intensifs pratiqués sur cette pentatonique en les interprétant dans une division des temps par 3 (swing). Dans un premier temps, la pentatonique mineure sera développée avec le degré b5, sous forme de note de passage, approche ou broderie, et on aura ainsi le mode Blues mineur. À celui-ci, on ajoutera dans un second temps les 2 autres chromatismes de la gamme pentatonique mineure. Pour tous ces développements mélodiques, on trouvera des exemples sous les différentes formes narratives.
Le chapitre 2. traite ensuite de la pentatonique majeure, exprimant le côté majeur du Blues. La tonalité est évidemment toujours en La, et on reprendra les mêmes développements extensifs et intensifs sur ce nouveau stock de notes. L'ajout du degré 3 donne le mode Blues majeur, mode à 2 tierces (majeure et mineure) idéal pour exprimer le côté bi-modal du Blues. On pourra ensuite étendre ce mode avec les 2 chromatismes restants. Comme pour la pentatonique mineure, on propose ici des exemples sous les formes narratives Annonce, Commentaire et Pont.
Après avoir pratiqué les 2 pentatoniques séparément, le chapitre 3. traite de leur mélange sous la forme de gamme. Le mélange complet produit le mode mixo-dorien, mode de 8 degrés à 2 tierces. On trouvera pour commencer le tableau des diagrammes de ce mode: du point de vue de la pentatonique mineure, c.-à-d. en distinguant ses notes de celle de la penta majeure, ce qui permet un mélange progressif et dosé. Puis dessous, on a le point de vue inverse, celui de la pentatonique majeure. Sur cette base, on peut commencer à mélanger progressivement les 2 pentatoniques selon plusieurs procédés, avec des exercices systématiques et des exemples de formes narratives pour chacun.
Le mélange pentatonique mineure et majeure peut aussi prendre la forme d'arpèges, essentiellement ceux des degrés I et IV de la progression, et leurs substitutions respectives. Le chapitre fourni d'abord le tableau de tous les diagrammes de ces arpèges pour les 5 positions sur le manche. On parcourt ensuite ces arpèges linéairement ou de façon brisée. Suit leur développement mélodique par des notes de passage et approches, qui adoucit la verticalité de l'arpège en le faisant tendre vers la forme gamme. Les arpèges sont ensuite mis en forme narrative et développés selon une syntaxe spécifique pour chaque forme. Ici aussi, des exercices systématiques couvrant les différentes possibilités et de nombreux exemples sont proposés pour les différents passages d'accords de la progression Blues. -
1. Mode pentatonique mineur
Le mode de base utilisé pour l'improvisation Blues est la pentatonique mineure. Ce mode, caractérisé par sa 3ce mineure, crée une tension avec la tonalité majeure de la progression. A l'état pur, la pentatonique peut parfois avoir une sonorité un peu limitée, et on l'enrichira alors avec le degré b5, produisant le mode Blues mineur (6 degrés), et divers chromatismes, tensions dynamisant les lignes mélodiques.
A - Introduction
B - Formes narratives
C - Mode Blues mineur
D - Chromatismes du mode penta mineur -
2. Mode pentatonique majeur
Le mode pentatonique majeur exprime bien la tonalité majeure de la progression Blues, mais pas son ambiguïté modale due à la 7e mineure de l'accord IV7, impliquant le degré <3. Le mode Blues majeur, rajoutant ce degré à la penta majeure, est alors idéal pour exprimer la progression Blues. D'autres chromatismes du mode penta majeur, plus rarement employés, augmentent encore la palette de sonorités.
A - Introduction
B - Formes narratives
C - Mode Blues majeur
D - Chromatismes du mode penta majeur -
3. Mode mixo-dorien: gammes
Le mode mixo-dorien est la fusion des 2 pentatoniques majeure et mineure. Mais en pratique, cette fusion peut se faire de différentes manières et être plus ou moins poussée: simple ajout de note extérieure en fin de ligne mélodique, collage des 2 pentatoniques majeure et mineure, ou enfin portion du mode mixo-dorien. Ces divers procédés permettent d'insister sur le côté mineur du mode mixo-dorien, ou sur son côté majeur, selon les accords de la progression, et selon les goûts..
A - Introduction
B - Diagrammes des modes Blues mineurs et majeurs
C - Mélange majeur-mineur -
4. Mode mixo-dorien: arpèges
Le mode mixo-dorien contient les tétrades I7 et IV7, les 2 accords principaux de la progression Blues, de même que leurs substitutions respectives IIIm7b5 et VIm7b5. Ces arpèges peuvent être employés purs, ou développés par des notes de passage, approches et broderies, produisant une sorte de fusion gamme-arpège. On obtient ainsi un mélange de lignes mélodiques « verticales » (arpège) et « horizontales » (mode), que l'on peut doser finement comme on voudra.
A - Matériels mélodiques
B - Formes narratives -
IMPROVISATION
Une fois acquis un peu de vocabulaire, il est pertinent de le mettre en forme narrative dans un solo sans plus attendre. Comme dans le langage parlé, au fur et à mesure de l'apprentissage enfantin, on étoffe son vocabulaire tout en l'insérant dans des constructions grammaticales de plus en plus complexes. Un aller et retour fréquent entre cette section et celles traitant du vocabulaire semble donc ici souhaitable.
Le chapitre 1., l'improvisation Rock, propose donc de mettre en solo le vocabulaire étudié précédemment. Les progressions d'accords sont en Do majeur et La mineur, gammes relatives, utilisant donc le même stock de notes et les mêmes diagrammes. On teste et on pratique ainsi la notion de mode: ionien pour les progressions majeures, et éolien pour les progressions mineures.
Pour chaque progression de la division des temps par 2, il est proposé 3 solos: le premier est joué sur la section rythmique appelée « a » (cf. l'Annexe en PDF page 10 et suivantes), le second est joué sur celle appelée « b », plus dynamique, notamment par ses anticipations d'accords, et enfin le troisième solo, non enregistré, peut être joué sur l'une ou l'autre section rythmique, à votre choix. Pour les solos en division des temps par 4, on trouvera 2 solos, joués respectivement sur les sections rythmiques a et b (cf. Annexe page 18 et suivantes).
Au-dessus de chaque solo, on a la représentation des formes narratives de sa syntaxe. Cette représentation permet une compréhension de la structure générale, charpente du solo. La notation des accords de la progression et le chiffrage des NG, notés aussi dans la partition, permettent de faire le lien entre les 2. Le chapitre 2., dédié à l'improvisation Blues, commence par une analyse harmonique et métrique de la progression Blues, utile pour définir les matériels mélodiques et syntaxes narratives possibles pour l'improvisation.
Les solos Blues qui suivent sont classés en 2 parties: la première montre les différents choix de matériels mélodiques possibles: penta mineure, penta majeure et mode mixo-dorien. Dans chaque cas, les solos proposés utilisent un matériel progressivement enrichi pour tester et entendre les différentes sonorités produites. Des tableaux permettent de visualiser les NG possibles pour chaque matériel choisi. La seconde partie montre les différents choix de syntaxes: syntaxe de base Annonce, Commentaire et un mixte des 2. On a choisi ici, arbitrairement, d'exprimer ces syntaxes avec les modes penta majeure, penta mineure et mixo-dorien, dans l'ordre. Toute autre combinaison matériel-syntaxe est évidemment possible.
Comme pour les solos Rock, la syntaxe est représentée au-dessus de chaque solo, pour visualiser leur charpente. On retrouve la notation des accords de la progression et le chiffrage des NG, de même que dans la partition. Mais ici, la syntaxe de base est notée en noir, et ses développements, en gris. Ces derniers sont le choix des différents procédés décrits dans la section Notions fondamentales, page 34. Cette opposition noir-gris permet de ne pas considérer le solo comme un discours figé: on peut jouer dans un premier temps uniquement la base (en noir) et rajouter, petit à petit, ses développements, tels quels ou en les variant, les altérant. -
1. Improvisation Rock
Pour former une improvisation, il faut enchaîner de façon structurée le vocabulaire pratiqué dans les chapitres précédents. Il faut définir en premier lieu les Notes Guides, charpente de l'impro, que l'on développera ensuite par différentes formes narratives. On propose ici un ensemble de solos, en Do majeur et La mineur, dans un contexte rythmique basé sur la division des temps par 2 et par 4, les plus courants. Au-dessus de chaque solo, est représentée sa syntaxe (l'ensemble des formes narratives utilisées), détaillant le seul point de vue harmonique pour des raisons de lisibilité.
A - Introduction
B - Division des temps par 2
C - Division des temps par 4 -
2. Improvisation Blues
L'analyse de la progression Blues révèle son caractère bi modal (majeur et mineur). L'impro Blues peut donc se développer dans plusieurs directions harmoniques en exprimant tantôt son côté majeur, tantôt son côté mineur ou différents mélanges des deux. Métriquement, la progression Blues peut être conçue comme une alternance de Question et Réponse, avec leurs dynamiques propres, qu'on pourra interpréter avec différentes syntaxes basées sur les formes Annonce, Commentaire ou un mixte des deux. La combinaison de ces 2 plans harmonique et métrique offre d'innombrables possibilités.
A - Analyse de la progression Blues
B - Développement du matériel mélodique
C - Développement de la syntaxe