Pratique des accords à la guitare
Vol.1 / Contexte tonal
Sommaire
-
NOTIONS FONDAMENTALES
Cette section constitue un survol théorique indispensable pour la compréhension (et in fine une bonne pratique!) des accords : les notions de degrés, intervalles, structure d'accord, etc. sont explicitées, ainsi que leur notation. La lecture de cette section est conseillée dans tous les cas, ne serait-ce que pour fixer la terminologie utilisée et les définitions. Certaines notions de base sont cependant tenues pour acquises pour ne pas surcharger cette partie.L'accent est mis ici sur la structure théorique des accords, c.-à-d. les degrés qui le compose et leur notation chiffrée, accent justifié par le fait que la Guitare est un instrument transpositeur, en d'autres termes qui permet d'exécuter un accord dans toutes les tonalités en conservant le même diagramme (la même forme géométrique des différents intervalles qui composent cet accord). La connaissance des diagrammes est donc très puissante car s'appliquant à toutes les tonalités. De plus, le chiffrage des accords, sorte de sténographie d'une progression d'accords, laisse la place au choix de l'interprétation de cette dernière, parmi ses multiples arrangements possibles à la Guitare.
Suite à l'explication des notions théoriques, cette section analyse le manche de la Guitare, c.-à-d. la distribution spécifique (et complexe!) des hauteurs, radicalement différente de celle du piano. Cette partie permet de voir comment se matérialisent les intervalles et les accords (superposition d'intervalles) sur le manche. Ces matérialisations prennent la forme de diagrammes, notion essentielle à la Guitare.
La distribution particulière des hauteurs à la Guitare, impose, pour des raisons de faisabilité, un ordre spécifique des degrés de l'accord, appelé figuration. Une figuration est alors l'interprétation et la matérialisation (ici à la Guitare) d'une structure d'accord donnée. Les principales figurations à la Guitare sont analysées ainsi que leur relation, c.-à-d. les mouvements de voix pour passer de l'une à l'autre. Les grands types de figurations Guitare sont étudiés en détail dans les sections suivantes.
-
1. Théorie des accords
Un accord est une superposition d'intervalles en nombre et qualité variables. Ce chapitre analyse les différents types d'intervalles et leurs qualités respectives, puis le principe de construction des accords étudiés ici. La notation des intervalles et des accords renseignent sur leur structure et leur fonction musicale. Ce préalable théorique est indispensable pour bien comprendre la structure harmonique d'une progression d'accords, quelle que soit sa tonalité.A - Intervalles mélodiques et harmoniques
B - Accords -
2. Diagrammes des accords
Les intervalles et accords, vus au chapitre précédent comme structures musicales, devant se matérialiser sur le manche de la Guitare, il est nécessaire de comprendre la distribution des hauteurs et l'agencement des intervalles spécifiques à la Guitare. Les accords, structures d'intervalles matérialisés sur le manche, prendront alors la forme de diagrammes, c.-à-d. de formes géométriques des différents intervalles qui le composent.A - Organisation des hauteurs
B - Diagrammes des intervalles
C - Diagrammes des triades et des tétrades
D - Notation des diagrammes
E - Transposition -
3. Figurations des accords
Les accords, comme structures d'intervalles se matérialisant sur le manche, vont devoir s'adapter à la répartition des hauteurs et à la configuration des intervalles, spécifiques à la Guitare, vus au chapitre précédent. Pour une faisabilité et une musicalité optimales, ces accords vont prendre des formes particulières et adaptées de superpositions d'intervalles que l'on appelle figurations. Ces figurations seront classées en quatre types fondamentaux d'organisation sur le manche.A - Figurations des accords à la Guitare
B - Figurations sur cordes adjacentes
C - Figurations avec saut de cordes
D - Positions transversales
E - Relations entre les figurations -
ACCORDS AVEC CORDES À VIDE
Ces accords combinent notes frétées et notes produites par des cordes à vide, c.-à-d. non frétées, en nombre et position variables. Les cordes à vide ne permettent pas la transposition de l'accord en conservant le même diagramme, celui-ci est donc rivé à sa tonalité, et l'exécution du même accord dans une autre tonalité se fera nécessairement avec un diagramme différent, donc avec une autre position des doigts. De plus, certains accords ne sont pas réalisables dans toutes les tonalités, les plus exploitables étant les tonalités non altérées, c.-à-d. Mi, La, Ré, Sol, Do, Fa et Si (grosso modo par ordre décroissant de possibilités).Les accords avec cordes à vide répartissent leurs degrés sur 6 cordes (Mi, Sol), 5 cordes (La, Si) ou 4 cordes (Ré, Fa) en position fondamentale. Leur ambitus (écart entre le degré le plus grave et le plus aigu) est donc très variable, d'une octave pour le Fa à deux octaves pour le Mi par exemple. La diversité des diagrammes implique aussi une diversité de la texture souvent irrégulière de ces accords, c.-à-d. de l'ordre et taille des intervalles superposés. Certains degrés sont fréquemment doublés (voire triplés), surtout les fondamentales et les quintes (parfois les tierces).
Les mouvements de voix produits par ces accords sont très irréguliers, relativement clairs dans un contexte harmonique simple (accords de triade) mais peu satisfaisant dans des situations harmoniques plus complexes (tétrades et extensions) sauf cas particuliers et non généralisables. Les degrés des différentes voix ne peuvent souvent pas se réaliser sur la même corde, c.-à-d. sur le degré le plus proche, diminuant la cohésion de la progression d'accords. Les nombreuses extensions possibles sont ici plutôt utilisées comme enrichissements de tel ou tel accord de la progression, sans nécessairement former un mouvement linéaire, d'où leur emploi fréquent dans des contextes modaux. Très appropriés pour une Guitare seule, ces accords sont incontournables pour commencer, fournissant un contexte harmonique complet.
Pour contourner la non-transposition des accords avec cordes à vide, on peut utiliser des accords avec un barré de l'index, jouant le rôle de capodastre mobile, plaquant les cordes à la case de la tonalité voulue, les autres doigts réalisant le diagramme avec cordes à vide d'origine. Un petit nombre seulement d'accords avec corde à vide est transposable avec cette technique du barré, par manque de doigts!
Par définition, la texture de ces accords est la même que celle des accords avec corde à vide (les mêmes intervalles irréguliers, les mêmes redoublements de degrés, etc.). Ces deux types d'accords se mélangent donc assez bien dans une même progression, et les accords avec barré sont fréquemment utilisés en appoint pour compléter une progression d'accords avec cordes à vide. Dans certains cas, Guitare électrique par exemple (surtout avec un son saturé), un accord avec barré peut remplacer avantageusement son équivalent avec cordes à vide, sonnant trop brouillon.
Comme les accords avec cordes à vide, ceux avec barré sont efficaces dans les contextes harmoniques simples (triades, parfois quelques tétrades) où les progressions d'accords se font plutôt par transposition abrupte, et non par résolutions fines de voix.
-
1. Accords avec cordes à vide
Ces accords, joués dans les quatre premières cases du manche, sont très puissants, laissant sonner les cordes avec un maximum de longueur, et sont donc particulièrement adaptés à une Guitare seule (folk, blues, country, chanson, etc.). Leurs figurations sont très irrégulières, dépendantes des cordes à vide et donc de la tonalité, avec un ambitus lui aussi variable, large en utilisant toutes les cordes comme pour les accords en Mi, étroit pour les accords en Ré qui n'en utilisent que les quatre aiguës.A - Diagrammes d'accords
B - Progressions d'accords -
2. Accords avec barrés
Pour s'affranchir de la liaison des accords avec corde à vide avec leur tonalité, on peut utiliser le barré de l'index, sorte de capodastre mobile permettant de translater longitudinalement le diagramme d'accord sur n'importe quelle case, et ainsi transposer l'accord dans d'autres tonalités. Ce procédé permet d'augmenter la quantité d'accords disponibles pour une progression, surtout dans les tonalités comportant plusieurs altérations.A - Principe du barré
B - Diagrammes d'accords
C - Progressions d'accords -
3. Transposition avec le capodastre
Les progressions d'accords contenant beaucoup d'accords avec barrés peuvent devenir inconfortables et fatigantes à exécuter. On aura alors recours au capodastre, permettant de jouer dans la tonalité désirée tout en évitant les barrés. L'utilisation du capodastre se rencontre notamment lors de l'adaptation pour Guitare d'une progression d'accords conçue pour un autre instrument, ou lors de la transposition vers une tonalité compatible avec le registre de voix du chanteur.A - Introduction
B - Transposition vers une tonalité plus aiguë
C - Transposition vers une tonalité plus grave -
ACCORDS SUR CORDES ADJACENTES
Ce type d'accord se caractérise par une grande homogénéité (superposition régulière d'intervalles) et une grande flexibilité (tous les états de ces accords sont utilisables), permettant un très grand nombre de possibilités d'interprétations et d'arrangements d'une progression d'accords donnée, quelle que soit sa complexité harmonique. Tous les degrés de ces accords étant frétés, ces derniers sont transposables dans toutes les tonalités en conservant le même diagramme, limitant d'autant le nombre de diagrammes différents à apprendre, ce qui rend ce type d'accord particulièrement utile.Les triades s'exécutent généralement sur trois ou quatre cordes, un des degrés étant alors redoublé à l'octave supérieure ou inférieure, produisant un son plus plein et plus puissant que les triades sur trois cordes. Les cordes utilisées sont principalement les quatre cordes aiguës, les cordes graves n'étant satisfaisantes que pour les accords simples (les dissonances sonnent brouillon dans les graves). Ces accords sont harmoniquement très clairs et on peut réaliser des mouvements de voix efficaces en utilisant les différents états de ces triades (état fondamental, 1er ou 2e renversement).
Les tétrades répartissent leur degré sur quatre cordes (un degré par corde donc, et sans redoublement de voix), les plus utilisées étant les cordes aiguës 1 à 4 ou 2 à 5. Les quatre cordes graves sont moins employées, la définition harmonique des tétrades étant alors plus confuse. La texture de ces tétrades est serrée et régulière tout en étant très souple et flexible : les quatre états de ces accords offrent un très grand nombre de résolutions de voix différentes, donc un nombre égal d'arrangements possibles, permettant de trouver un optimum selon le contexte musical (tonalité, densité harmonique, nombre d'instrumentistes, etc.). De plus, ces tétrades peuvent être développées, enrichies par une ou plusieurs extensions : 6te remplaçant les 7e , et 9e , 11e et 13e pouvant remplacer les fondamentales et les 5te , laissées au soin du bassiste ou du pianiste. Les accords ainsi obtenus sont très denses et riches, permettant de réaliser des contextes harmoniques avec beaucoup de chromatismes.
Ce type d'accord est la forme de base à partir de laquelle on peut déduire facilement les autres types d'accords (accords avec saut de corde et accords en triade sur basse, qui sont étudiés dans les sections suivantes), en déplaçant d'une ou deux octaves un des degrés de l'accord. Une bonne connaissance de ces accords est donc indispensable pour exploiter les possibilités décrites dans cette section, mais de plus, elle permet d'aborder beaucoup plus facilement les sections suivantes.
-
1. Accords de triade
Base harmonique des accords, les triades sur cordes adjacentes offrent une sonorité simple et consonante, exprimant clairement la progression d'accords. Ces triades peuvent facilement être étendues sur quatre sons, voire cinq, par redoublement de voix, produisant une sonorité plus puissante. Les diagrammes de triades fournissent aussi la base d'où l'on pourra, plus ou moins directement, dériver ceux des tétrades du chapitre suivant.A - Principe de notation
B - Diagrammes des triades
C - Cycles de triades
D - Progressions d'accords -
2. Accords de tétrade
L'ajout d'une 7e ou d'une 6te aux triades vues précédemment augmente fortement la richesse harmonique des progressions d'accords et la complexité de leurs mouvements de voix. Ce nouveau vocabulaire peut encore être étendu par les nombreuses variantes de tétrades, obtenues en remplaçant un ou plusieurs de leurs degrés par des altérations ou extensions. Ces nouveaux degrés permettent une grande variété de mouvements linéaires d'un accord à l'autre, produisant une trame harmonique riche et complexe.A - Rapport triade - tétrade
B - Diagrammes des tétrades
C - Cycles de tétrades
D - Progressions d'accords -
ACCORDS AVEC SAUT DE CORDE
Ces accords, généralement de quatre sons, se distribuent sur un bloc de cinq cordes, dont une corde « intérieure » n'est pas jouée ou étouffée. La corde non jouée se situe au-dessus de la 1re voix (en comptant à partir des graves), de la 2e ou de la 3e voix. Ce bloc de cinq cordes se positionne soit sur les cinq cordes aiguës (position transversale haute), soit sur les cinq cordes graves (position transversale basse). Tous les degrés de ces accords sont frétés, comme ceux sur cordes adjacentes, et ce type d'accord est donc transposable dans toutes les tonalités.Les triades avec saut de corde ont un large ambitus, une texture assez lâche et ample qui leur donne leur son caractéristique. Ces triades se jouant sur quatre cordes redoublent donc un de leurs degrés (la fondamentale, la tierce ou la quinte) augmentant leur puissance. Selon le type de triade, on utilise plutôt le saut à la 1re ou à la 2e voix pour éviter l'extension de l'accord sur un trop grand nombre de cases. Les trois états des triades sont exploitables et donnent des mouvements de voix intéressants. La cohésion des progressions de ces accords, malgré des résolutions de voix parfois assez lâche, est assurée par la simplicité et la clarté de l'harmonie en tierce.
Les tétrades avec saut de corde, comme les triades, ont un ambitus assez large et une texture ample, mais sans redoublement de voix (un degré par corde). Bien que les accords avec saut de corde à la 2e ou à la 3e voix soient utilisables, ceux avec saut à la 1re voix sont de loin les plus intéressants d'un point de vue musical. Théoriquement, les quatre états de ces tétrades avec saut à la 1re voix sont exploitables, mais les états fondamental et 2e renversement offrent une stratification des voix qui les rend harmoniquement plus satisfaisants.
L'accord peut alors s'analyser comme une superposition de trois strates : une strate grave avec ses mouvements de fondamentale ou de quinte, base de l'accord, une strate centrale constituée des degrés caractéristiques des tétrades, les 3ce et les 7e , (dites notes guides) dont la résolution des voix forme le coeur de la progression, et enfin la strate aiguë où les degrés peuvent facilement être remplacés par des extensions (9e , 11e ou 13e ). Les accords à l'état de 1e ou 3e renversement, dispersant leurs notes guides aux extrémités graves et aiguës, forment des progressions harmoniquement moins claires.
Ces tétrades avec saut de cordes peuvent se réduire à trois voix, en supprimant la strate aiguë, efficace dans les formations où la Guitare n'a qu'une place harmoniquement limitée ; ou à l'inverse, se développer sur cinq voix, doublant la strate aiguë, permettant l'expression de nombreuses extensions d'accords. Ces accords sont largement utilisés en Jazz et Bossa, et offrent la possibilité de jouer en alternance la basse et la structure de l'accord, produisant des rythmiques intéressantes.
-
1. Accords de triade
Les triades avec saut de corde produisent une sonorité ouverte, ample, avec un large ambitus dû au saut de corde. Les figurations avec saut de corde sont caractérisées par une trame harmonique formée de deux strates principales : celle de la basse, socle de la progression, et celle des aiguës, formée de deux ou trois voix. Les diagrammes de ces triades permettent aussi de déduire assez facilement ceux des tétrades avec saut de corde.A - Diagrammes des triades
B - Cycle de triades
C - Progressions d'accords -
2. Accords de tétrade
L'ajout d'une 7e ou d'une 6te aux triades précédentes produit les tétrades avec saut de corde. Les différents sauts de corde possibles forment des figurations très variables, mais d'intérêt musical inégal. Les plus intéressantes sont constituées de trois strates possédant chacune une fonction harmonique spécifique, et pouvant varier séparément, ce qui offre beaucoup de possibilités. De plus, on peut facilement incorporer des figurations sur cordes adjacentes dans ces progressions, augmentant encore le nombre de mouvements de voix possibles.A - Principe d'exécution
B - Rapport triade - tétrade
C - Diagrammes des tétrades
D - Cycles de tétrades
E - Progressions d'accords -
ACCORDS EN TRIADE SUR BASSE
Un accord en triade sur basse est un accord de quatre sons : une basse jouant le rôle de fondamentale (pôle de l'accord) à laquelle est superposé un bloc de trois notes, c.-à-d. une des quatre triades principales possibles : majeure, mineure, diminuée ou augmentée, et dans leurs trois états possibles, permettant de jouer la triade dans le voisinage de la basse.Les accords en triades sur basse peuvent prendre deux formes : sur quatre cordes adjacentes ou avec saut de cordes (à la 1re voix), et s'incorporent donc très bien aux progressions d'accords utilisant ces derniers types d'accords, augmentant encore les possibilités d'interprétation. Cette structure en deux strates superposées (basses et triade) est plus nettement audible avec un grand intervalle les séparant, cas des accords avec saut de corde à la 1re voix.
En fait, la plupart des tétrades habituelles peuvent être pensées comme des triades sur basse. Cette séparation en deux strates va permettre d'obtenir de nombreux autres accords, plus dissonants (tétrades incomplètes avec une ou plusieurs extensions), en décalant les triades par rapport à la basse, c.-à-d. en les transposant sur un autre degré, la triade étant ici considérée comme mobile par rapport à la basse. Ce nouveau vocabulaire va pouvoir encore enrichir une progression standard, la cohésion de cette dernière, malgré les dissonances produites, étant assurée par le mouvement linéaire des degrés des triades.
Les triades sur basse sont principalement utilisées dans les contextes harmoniquement denses, dissonants et ambigus, développant de façon plus moderne autant des progressions Jazz standard que des progressions Blues classiques.
-
1. Analyse des triades sur basse
Les différentes triades, c.-à-d. les quatre types M, m, dim et Aug dans leurs trois états possibles, constituent le matériel harmonique qui sera différemment polarisé par la basse selon l'intervalle formé entre ces triades et la basse. Parmi les divers accords produits, les accords dits hybrides offrent de nouvelles sonorités s'éloignant de l'harmonie fonctionnelle en tierces, les dissonances affaiblissant leur fonction harmonique, avec des résolutions de voix plus statiques. Ces accords hybrides prolongent l'emploi des altérations et des extensions des tétrades dans le processus de développement harmonique d'une progression.A - Présentation
B - Construction -
2. Diagrammes des triades sur basse
La structure d'accord en triade sur basse se matérialise sur le manche en deux strates superposées : la basse formée d'un seul degré, et un bloc de trois degrés qui constitue la triade.On reprendra ici les diagrammes des quatre types de triades dans leurs trois états possibles, vus au chapitre des triades sur cordes adjacentes, que l'on superposera à une basse située sur la 5e ou 6e corde. Les translations longitudinales de ces diagrammes par rapport à la basse produisent les différentes figurations de triades sur basse.A - Diagramme général
B - Les 4 triades sur basse
C - Familles d'accords en triade sur basse
D - Progressions avec triades sur basse